La robe noire

Elle doit le faire, depuis toujours.
C’est un enfer, c’est sans amour,
Sans un sourire.
 
Minables ou riches, tout l’monde y passe.
Elle se fatigue mais ne se lasse,
Il faut tenir.
 
Parfois si douce, les gestes lents,
Y prend-elle goût avec le temps ?
Allez savoir.
 
Quelquefois vive comme un mistral ,
Imprévisible, un peu brutale
Et puis Bonsoir.
 
A tous les coins, on l’aperçoit.
Jamais très loin, si près parfois,
Nous effleurant.
 
A chaque instant, elle nous appelle.
Harcèlement perpétuel,
Elle nous attend.
 
Tentez de fuir, de l’éviter
Chacun finit par succomber.
Aucun espoir.

R
Elle nous dirige dans son canal.
Le précipice est infernal.
Elle nous attire dans un trou noir.
 
Elle a quand même un avantage.
Tous les problèmes, tous les dommages
Sont oubliés à tout jamais, à tout jamais.
 
Aux pauvres hommes dans la souffrance,
Elle leur apporte la délivrance,
La liberté
 
Les plus cinglés osent la défier.
Ils la provoquent sans se méfier,
Sans s’émouvoir.
 
Sa main nous brise comme du cristal.
Elle nous déchire comme un journal
Pour accomplir son lourd devoir.

R

Elle nous dirige dans son canal.
Le précipice est infernal.
Elle nous attire dans un trou noir.
 
Elle a quand même un avantage.
Tous les problèmes, tous les dommages
Sont oubliés à tout jamais, à tout jamais.
 
Dernier sourire rempli de peine,
Dernier soupir, elle nous emmène.
Fin d’une histoire

 

Paroles : Louis Loin