Un  lendemain après naufrage,

abandonné sur le rivage,

la vague à l’âme, les yeux brûlants,

hier encore, si  pétillants…

Larguer les amarres, tout quitter,

ce long voyage un simple aller.

Dur lendemain dans ce salon,

un fauteuil vide, une émotion.

R

Le  cœur me pique dans ce silence,

accepter juste une évidence.

prendre enfin cette habitude,

en lui soufflant ma solitude.
 
Un lendemain  réalité,

en frissonnant, se réveiller.

Certains diront de remercier,

elle était belle, la traversée.

Salut tristesse qui n’a pas d’âge !

Je remonte sur les planches avec courage.

Ouvre-toi, rideau noir de la vie !

Jouons ensemble cette comédie,

de tragédies en pitreries…

Vivre ici mais autrement,

volent les feuilles dans le vent,

j’entends ta voix différemment.

…………………….J’entends ta voix.

 

Paroles : Olivier Loin