La fille du clair obscur,
De sa danse avenante,
Révèle nos blessures,
Nos addictions transpirantes.

En vérité, transperce la dorure,
Eclate les cris et les coups durs,
Lâche les mots, rit aux éclats,
Jouit d’un sanglot à travers ses ébats.

Aimant se faire aimer plus que jamais,
Se fout du reste, caresse l’imparfait,
Accueille les brumes  refoulées,
Sourit aux sens les plus innés.

Encore à corps, se fond
Dans les admirables pensées,
Abandonne son ombre,
Lèche les larmes salées.

Nous libère d’un  fardeau,
Cette cuirasse, notre égo.
Lit et boit l’eau troublée,
Bannit la culpabilité.

Messieurs les bien- penseurs,
Repliez ce doigt accusateur
Pointé sur la perversité.
Rien n’est vrai, rien n’est fondé.

Cet oiseau de bon augure
Est un ange assermenté.
La fille du Clair Obscur
A trouvé sa raison d’aimer.

Olivier Loin