C’est jamais un adieu

Accroché à ma guitare toute la nuit,
je me suis noyé dans la mélancolie.

La corde sensible de l’enfance
a vibré au creux de ses silences.

Je tente de remonter le temps,
les jours me pèsent et j’attends.

Envie soudaine d’un feu sacré,
retrouver un passé et nos sens

comme une victoire annoncée.

Revivre ces instants d’innocence.

Amie, chemin entre tombeau et berceau,
rivé dans l’habitude, je me questionne.

Quel est ce destin que j’ambitionne ?
l’amour divin est le plus beau.

De souvenirs en souvenirs et d’interdits ,
je m’abandonne à cette douce folie.

Sur le bord d’une voie ferrée,
allongés sur l’herbe et enlacés,
Fusion des âmes incessante.

En vie, t’embrasser de mes yeux,
laissant ciel et terre, un adieu.

Échanges épistolaires pour réveiller
un amour qu’on ne peut oublier.

Olivier Loin

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